Projets

Histoire mémoire des quartiers populaires

Exposition et ateliers avec les élèves de 15 à 18ans

 

Comment défendre sa dignité ?

 

Sur une controverse imaginaire entre les sociologues W.E.B. Du Bois et E. Durkheim

(Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel et Martine Derrier)

 

soutenue par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Anti-sémitisme et la Haine LGBT).

 

Ce spectacle a pour cadre l'Exposition universelle qui s'est tenue à Paris en 1900. Cet événement extraordinaire, qui a duré 7 mois et rassemblé plus de 50 millions de spectateurs, a permis à la IIIe République de célébrer sa réussite industrielle, mais aussi sa conception des droits de l'homme, tout en justifiant sa domination coloniale.

 

Nous avons pris comme fil conducteur du spectacle un fait qui a été largement ignoré jusqu'ici. Les fondateurs de la sociologie américaine (W.E.B. Du Bois) et de la sociologie française (Émile Durkheim) ont été invités à cette Exposition. Comme le point commun entre ces 2 grands savants tient au fait que tous deux ont été victimes de discriminations concernant leur origine (l'un en tant qu'Africain-Américain et l'autre en tant que juif), nous avons imaginé qu'ils s'étaient rencontrés afin d'échanger leurs arguments concernant la meilleure manière, pour un être humain, de défendre sa dignité.

 

Le spectacle sera suivi d'un débat avec le public, car les questions posées par ces sociologues sont toujours actuelles. W.E.B. Du Bois a inauguré, en effet, ce qu'on appelle le « multiculturalisme » américain, alors qu'Émile Durkheim a fixé les grands principes de l'universalisme républicain qui ont abouti, quelques années plus tard, à l'adoption de la loi de 1905 sur la laïcité française.

La mise en scène assurée par Martine Derrier ainsi que la partie jeu théâtral offre un regard décalé avec la présence de montages audiovisuels, de marionnettes, de sketches burlesques.

 

Collaboration artistique de Béatrice Guillemet.

 

Dates prévues en lycées, centres sociaux, médiathèques, MJC, espaces culturels, théâtres.

 

 

L'HISTOIRE POPULAIRE DE LA FRANCE EN CONFÉRENCES GESTICULÉES & THÉÂTRALISÉES

Le collectif DAJA s'est donné pour ambition de présenter les connaissances produites par des chercheurs en sciences sociales sous des formes susceptibles d'intéresser même celles et ceux qui ne lisent pas de livres. C'est pourquoi nous avons décidé de transposer sur la scène la version écrite de l'Histoire Populaire de la France que Gérard Noiriel publie aux éditions Agone (à paraître mi-septembre) grâce à toute une série de conférences gesticulées.

Nous proposons ainsi à tous les lieux qui s'adressent à des publics populaires (théâtres, médiathèques, centres socio-culturels, etc) des petits spectacles associant un conférencier (Gérard Noiriel) et des artistes (comédiens, musiciens), centrés sur des thèmes ou des événements importants de l'histoire de France et susceptibles de nous faire réfléchir aux enjeux civiques du présent ; chaque séance étant suivie d'un débat. Le clown Chocolat nous ayant appris la vertu civique du rire, ces questions très sérieuses seront appréhendées, le plus souvent, sous une forme comique.

La première de ces conférences gesticulées, présentée actuellement dans plusieurs villes de France (cf teaser ci-dessous), est intitulée « On a raison de se révolter ». On y traite du rôle qu'a joué la jeunesse dans le mouvement de Mai 68, en replaçant cet événement dans la longue histoire des révoltes populaires.

D'autres thèmes ont été abordés :

QUAND LE PEUPLE GRONDE DES ONGLES BLEUS AUX GILETS JAUNES,

NOS ANCÊTRES LES MIGRANTS,

LA RHÉTORIQUE DE LA HAINE

Pour pouvoir développer cette démarche qui associe des artistes, des militants associatifs et des chercheurs, nous avons besoin aussi de votre soutien financier. Le rôle civique du collectif DAJA ayant été reconnu récemment par les pouvoirs publics, vos dons sont désormais déductibles à 66% de vos impôts.

Thèmes tirés de l'Histoire Populaire de Gérard Noiriel que nous aimerions présenter sous forme de conférences gesticulées.

Dans chacune de ces conférences gesticulées, les propos du conférencier sont enrichis, complétés, interrompus, par des scènes dialoguées, des séquences faisant participer le public, des documents d'archives projetés sur écran et par un accompagnement musical.

 

 

Les fils invisibles du capitalisme

Internet, les réseaux sociaux, les cartes bancaires font partie aujourd'hui de notre quotidien. Mais on oublie que cette modernité n'est que la forme récente d'une très longue histoire, l'histoire des « fils invisibles du capitalisme » (pour reprendre une formule de Karl Marx) qui relient les êtres humains entre eux sur des espaces de plus en plus vastes. Cette conférence gesticulée retracera les grandes étapes de cette histoire, qui est aussi celle de l'exploitation de l'homme par l'homme et de la lutte des classes. On rappellera que le capital n'existerait pas sans le travail, en rendant hommage aux millions de paysans, d'artisans et d'ouvriers qui ont fait (et qui font toujours) la richesse de notre pays.

Masculin/Féminin

Grâce aux mouvements féministes, nous savons aujourd'hui que les femmes ont contribué au développement de notre histoire tout autant que les hommes. On abordera dans cette conférence gesticulée, l'histoire de France (de Jeanne d'Arc à nos jours), en prenant comme fil conducteur la question du genre, c'est-à-dire de la relation entre les hommes et les femmes. On abordera ainsi la question de la domination masculine et des résistances féminines, sans oublier toutefois de les relier à la domination de classe.

 

Dire sa souffrance au nom de dieu

Cette conférence gesticulée sera centrée sur un épisode de l'histoire de France qui a fait plusieurs millions de morts en France et en Europe au XVIe siècle : les guerres religieuses entre catholiques et protestants. Cela nous permettra de comprendre pourquoi les paysans et les artisans qui vivaient dans la misère ont cherché dans la religion le langage leur permettant de nommer leur révolte. On montrera aussi que le principe de la laïcité (entendu comme la neutralité de l'État face aux croyances religieuses) a été posé pour la première fois par ceux qui voulaient éviter le retour des guerres de religion.

 

Je suis vieux, mais je me soigne (merci la Sécu)

Étant donné que dans la France d'aujourd'hui, les droits sociaux sont remis en cause au nom du vieux fondement libéral : « débrouille toi tout seul », nous proposons une conférence gesticulée retraçant les combats multiséculaires que les classes populaires ont menés afin d'imposer aux dominants une solidarité nationale bénéficiant aussi aux plus démunis. On privilégiera l'exemple de la vieillesse pour montrer l'enjeu majeur qu'a été la mise en place de la Sécurité Sociale en 1945.

 

 

 

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